Bourvil - ses chansons

Sur cette page, je vais essayer de vous mettre des chansons chantées par Bourvil.

La première sera pour une amie, Annick.

 

La tendresse

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours

Ma petite chanson 

[Refrain] :
Qu'est ce qu'elle a,
Mais qu'est ce qu'elle a donc,
Ma p'tit' chanson ?
Qu'est ce qu'elle n'a,
Mais qu'est ce qu'elle n'a plus,
Ma p'tit' chanson,
Qui ne te plaît plus ?

Elle avait toutes les qualités,
Elle ne ressemblait
A aucune autr' chanson.
Elle mettait au font de ton cœur
Autant de couleurs
Que de fleurs au balcon.
Elle parlait d'amour et de joie
Et lorsque parfois
Elle changeait de ton,
Elle prenait un air attendri,
Comme un enfant qui
Demanderait pardon.

[Refrain]

Tu n'as plus rien à lui offrir,
Pas même un sourire,
Un instant d'attention.
Elle a dû sans doute vieillir,
Comme un souvenir ,
Un pauvre air d'occasion.
Elle avait vécu avec nous,
On partageait tout
Sans faire de façons.
Mais c'était y a quelques années.
Le temps a passé
Et l' eau court sous les ponts.

Qu'est ce qu'elle a,
Mais qu'est ce qu'elle a donc,
Ma p'tit' chanson ?
Qu'est ce qu'elle a,
Qui ne te plaît plus,
Ma p'tit' chanson ?
Sans toi... elle est fichue.


 

Quand on est deux amis
Chanson chantée par Bourvil et Luis Mariano dans le film Le Chanteur de Mexico.

 

Cette chanson date de l'année de ma naissance "1956"

 

Quand on est deux amis
Et que toujours unis
Sur le même chemin
On va main dans la main
On arrive à bon port
Et l'on est bien plus fort
Pour lutter contre les coups du sort
Dans les plus mauvais jours
Comme dans les beaux jours
L'amitié vaut bien mieux que l'amour
On est toujours d'accord
A la vie à la mort
Quand on est, quand on est deux amis

Nous sommes nés dans le même village,
Le même jour, dans la même maison
Nous avons fait depuis notre jeune âge,
Les mêmes pas vers le même horizon
Quand nous étions écoliers,
J'étais premier, j'étais dernier
Et plus tard au régiment,
J'étais troufion, j'étais sergent
Même en amour c'est la même chanson,
On me dit oui, on me dit non
Mais nous ne pourrions pas vivre je crois,
Ni toi sans moi, ni toi sans moi

Quand on est deux amis
Et que toujours unis
Sur le même chemin
On va main dans la main
On arrive à bon port
Et l'on est bien plus fort
Pour lutter contre les coups du sort

{partie sifflée}

Dans les plus mauvais jours
Comme dans les beaux jours
L'amitié vaut bien mieux que l'amour
On est toujours d'accord
A la vie à la mort
Quand on est, quand on est deux amis

Pour sûr

 

Pour sûr, paroles de Jean Rafa et Bourvil et musique de Jean Rafa et Émile Prudhomme, chanson du film Pas si bête.

 

Voici un beau tango-duo.
C'est une histoire assez malheureuse entre Lui et Elle.
Parce que Lui il est frivole, et Elle, Elle s'en était bien aperçue qu'il était frivole.
Mais, comme lui, au fond, Il est malheureux d'êtr' frivole, Il veut lui expliquer;
Mais Elle, ell' comprend pas parce qu'elle est sourde. Alors elle lui dit toujours :
"Qu'est-ce que tu dis ?"
Et c'est pour ça qu'c'est difficile car il faut que je fasse à la fois la voix de Lui et la voix d'Elle...
Mais j'vais le faire quand même parce que quand on est artiste, il faut faire tous les genres...

J'ai vu tes yeux de braise
Au pied d'une meule de foin.
Tu revenais des fraises
Et moi d'l'herbe aux lapins.
Je t'ai dis "il fait chaud".
Tu m'répondis "Pour sûr".
Tu m'en avais dit trop.
Ça m'a fait une morsure.

Pour sûr
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
J't'ai pas offert de fleurs,
Pour sûr
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Mais j't'ai montré mon cœur.
Tu l'as pris dans tes p'tites mains légères
Comme un p'tit papillon de Bruyère,
Pour sûr.
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Tu l'as pris sans chercher,
Pour sûr.
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Tu l'as vite déniché.
C'est vrai que toi tu l'savais bien
Que mon cœur, j'l'avais sur la main.

Mais comme je suis frivole,
J'ai un cœur d'artichaud.
Sous la brise il s'envole.
Je sais que c'n'est pas beau.
Les feuilles, une à une,
En les voyant tomber,
Pour comble d'infortune
Tu m'les as piétinées.

Pour sûr
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Que mon cœur est en deuil.
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
J'ai pleuré sur mes feuilles.
J'n'y peux rien, j'ai l'âme trop généreuse
Et un cœur pour les familles nombreuses.
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
C'était clair comme du verre.
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Fallait voir à travers. T'es sourde ?
Mais toi tu m'as tout piétiné.
Tu m'en as fait du verre pilé.

Toute ma raison s'égare.
J'enfante la douleur.
Quelle sensation bizarre,
Quand on a plus de cœur.
Ça me fait un grand vide
Et de mes deux beaux seins,
Je n'ai plus qu'un saint Placide
Et une marque à sein.

Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
C'est l'histoire de mon cœur,
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Qui finit dans l'malheur.
Notre amour est une barque en détresse.
Va falloir lancer le S.O.S.
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Il fallait qu'ça arrive.
Pour sûr,
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Je vais à la dérive.
Adieu la vie et l'aventure

Oui mais heureusement... que Fluctuat nec mergitur aussi
Elle: Qu'est-ce que tu dis ?
Toi... si tu me r'dis "Qu'est-ce que tu dis ?"... J'vais finir par te l'dire... Tu vas voir...

A BICYCLETTE

1. Je m'en allais chercher des oies
Du côté de Fouilly-les-oies
A bicyclette.
Soudain qui vois-je devant moi ?
Un' belle fille au frais minois
A bicyclette.
En arrivant à sa hauteur,
J'y fais' un sourire enchanteur
A bicyclette.
Ell' rit aussi, on parle alors
Et ell' me dit dans nos transports
A bicyclette.

REFRAIN

Est-c'que vous êt's coureur !
Non j'ne suis pas coureur.
Ah ! c'que vous êt's menteur !
Moi je suis balayeur.
Avez-vous fait le tour ?
Non, mais j'ai des tours,
Des détours des contours
Et même d'autres tours...
Des tours de quoi qu'em' dit.
Des tours d'vélo, pardi !
Vous êtes un blagueur.
Ah ! c'que vous êt's coureur !

2. Dans les champs chantaient les grillons,
Le soleil dardait ses rayons
De bicyclette.
Ell' voulait que je chante un brin,
Mais à cela j'ai mis un frein
De bicyclette.
Près d'un tournant y'avait un bois
Où l'on se dirigea, ma foi
A bicyclette.
Mais comme ell' roulait près de moi
Voilà qu'èm' dit presqu'à mi-voix
A bicyclette.

REFRAIN

Ah ! c'que vous êt's coureur !
Moi... j'ne suis pas coureur.
Ah ! c'que vous êt's menteur !
Moi je suis balayeur.
Vous savez fair' la cour !
Oui, j'y réponds, car pour
Ce qui est de fair' la cour.
Je la fais chaque jour.
La cour à qui ? qu'em dit.
La cour d'la ferm' pardi !
Vous êtes un blagueur.
Ah ! c'que vous êt's coureur !
(Parlé :) Vous parlez d'un raisonnement.

3. Dans l'bois, j'y disais "Voyez donc,
Sans boussole nous nous guidons,
De bicyclette.
Mais ell' répétait, plein d'ardeur,
Que j'étais un coureur, coureur
A bicyclette.
Je l'étais pas, ça c'est couru,
Mais alors, je l'suis devenu
A bicyclette.
Et comm' je courais vers le but
Voilà qu'èm' fait, comme au début
A bicyclette.

REFRAIN

Ah ! c'que vous êt's coureur !
Mais j'ne suis pas coureur.
Ah ! c'que vous êt's menteur !
Moi je suis balayeur,
J'y redis en courant,
Car j'continuais d'courir
Vers l'but à conquérir
(Vous êtes au courant)
Moi à forc' de courir,
Parcourir, discourir,
L'vélo s'est dégonflé
Et j'suis pas arrivé.
Moralité : Rien ne sert de courir
Il faut partir à point...
Comme l'a si bien dit La F.. La F.. la tortue.

Salade de fruits

 

Ta mère t'a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Qu'on nous marie

Pendus dans la paillote au bord de l'eau
Y a des ananas, y a des noix de cocos
J'en ai déjà goûté je n'en veux plus
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu

Je plongerai tout nu dans l'océan
Pour te ramener des poissons d'argent
Avec des coquillages lumineux
Oui mais en revanche tu sais ce que je veux

On a donné chacun de tout son cœur
Ce qu'il y avait en nous de meilleur
Au fond de ma paillote au bord de l'eau
Le palmier qui bouge c'est un petit berceau

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère
Salade fruits, jolie, jolie, jolie
C'est toi le fruit de nos amours !
Bonjour petit !