Mes races de chats préférés

 

Voici les races de chats que je préfèrerais si je pouvais avoir un chat. Malheureusement, mes allergies ne me le permettent pas !

Source de mes infos : wamiz

 

Le chat norvégien

 


 

Autre(s) nom(s)  Chat des bois norvégien, Chat des forêts norvégiennes, Skogkatt, Norwegian Forest Cat

Groupe Chats à poil mi-long

 

Idéal pour ceux qui aiment la nature, ce chat des bois, grand chasseur, préfère vivre à l’air libre, même s’il s’adapte bien à la vie à la maison ; comme il adore grimper et dominer d’en haut, les bibelots précieux, les vases et le contenu des étagères de bibliothèque courent avec lui de sérieux risques. Sa maison idéale comprend un jardin, ou au moins une grande terrasse, où il pourra se défouler dans ses jeux de chasseur.

 

Les origines du chat Norvégien

C’est dans les forêts qui couvrent la Norvège que ce noble félin a pris son véritable nom, Norsk Skogatt, c’est-à-dire chat des forêts du Nord. Il appartient au groupe des races les plus anciennes, même si le premier document écrit à propos d’un chat ressemblant beaucoup à celui-là ne remonte qu’à la fin du XVIIe siècle.

En outre, il n’a été présenté officiellement à une exposition qu’en 1938. L’exportation en étant interdite, il n’était pas très connu en dehors de sa terre d’origine où de plus les croisements excessifs entre sujets consanguins et avec des individus à poil court compromirent sérieusement la race qui ne réussit à se reconstituer que dans les années soixante-dix.

Le chat idéal

Le chat Norvégien est un chat solide et grand, qui donne une impression de force et de puissance, avec une ossature lourde et une musculature robuste. La tête est longue et triangulaire, avec un nez droit, sans stop. Le front est plat.

Les oreilles, moyennes-grandes et inclinées vers l’avant, sont larges et dotées de touffes de poil sur les pointes, alors que les yeux, grands et en amande, sont obliques par rapport au nez ; leur couleur est le vert, le vert or et l’or ; chez les Norvégiens blancs, par contre, ils sont bleus ou impairs. Les pattes sont très robustes, les postérieures plus longues que les antérieures ; les pieds, grands et ronds, présentent du poil long et fourni entre les doigts ; la longue queue qui s’affine graduellement est très fournie.

La fourrure est de longueur moyenne, mais pas de manière uniforme car elle s’allonge et retombe sur les flancs et elle est plus fournie autour du cou ; elle est dotée d’un sous-poil abondant et recouverte de poils lisses et imperméables. La texture est rugueuse et, durant la saison chaude, le poil raccourcit et la collerette disparaît.

La couleur du poil

Les couleurs de la robe sont toutes reconnues, même les taches blanches dans toutes les variétés ; les seules non admises sont celles qui marquent d’évidentes hybridations avec d’autres races, comme par exemple la coloration des extrémités ou colourpoint, typique des Siamois.

Le caractère

Très autonome par rapport à l’homme, il est toutefois prêt à établir un bon rapport avec son maître, si celui-ci respecte ses exigences et ses manières impérieuses, en somme à condition qu’on lui permette de conserver son indépendance.

Il n’est vraiment pas adapté aux personnes sédentaires et calmes, mais il est parfait pour ceux qui désirent avoir pour compagnon un authentique félin.

Les soins

Malgré la robe fournie et la richesse du sous-poil, le toilettage du chat Norvégien ne présente aucune difficulté car son poil, très lisse, ne fait pas de noeuds. Le fort esprit d’indépendance de ce chat s’avère pleinement chez les femelles au moment de la mise bas et durant la première période du sevrage, car elles refusent énergiquement toute intervention, même celle bien intentionnée de leur maître. Comme elles sont parfaitement en mesure de se débrouiller seules, mieux vaut ne pas intervenir.

 

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Le chat sibérien

 

Autre(s) nom(s)  Chat de Sibérie

Groupe Chats à poil mi-long

 

Le chat Sibérien est un mastodonte à l’expression douce qui est devenu un véritable chat domestique malgré un passé "sauvage" dans le climat glacial de Sibérie. Très sociable, il a une incroyable faculté d'adaptation et sait s'entendre aussi bien avec ses congénères qu'avec des chiens ou des enfants, pour le plus grand plaisir de la famille qui l'accueille.

 

Les origines du chat Sibérien

L’histoire du chat Sibérien est récente et appartient à notre siècle : il a été décrit pour la première fois en 1925, sur le Brehms Tierleben parmi les chats à poil mi-long du Caucase. En ce qui concerne les origines, on pense que le colosse sibérien n’est rien d’autre qu’un croisement entre le chat domestique, importé par les colons russes en Sibérie, et le chat sauvage des monts Oural et du plateau de Sibérie centrale. En Europe, la race du Sibérien a été découverte récemment.

Le premier exemplaire fut importé de Saint-Pétersbourg en Allemagne, en 1989, par deux éleveurs : Hans et Betti Schulz ; aujourd’hui, leur élevage compte de nombreux exemplaires de Sibériens, devenus de grands champions. C’est à l’éleveuse Elizabeth Terrel et à David Boehm que revient le mérite d’avoir fait connaître le Sibérien jusqu’aux États-Unis, où il a conquis le Guinnes des primés en le « volant » au colosse américain, le Maine Coon. La race sibérienne est reconnue officiellement par peu d’associations félines, parmi lesquelles se détachent la TICA, l’ACFA, le WCFF et la FIAF.

 

Le chat idéal

Le chat Sibérien est un chat aux dimensions gigantesques : les exemplaires mâles peuvent atteindre 12 kg (mais font majoritairement 6 ou 7 kg), alors que les femelles pèsent entre 4 et 6 kg. Ils mettent environ cinq ans à atteindre ces dimensions et une fois leur développement terminé, ils ont une allure forte et puissante.

Le corps a une musculature bien développée et lourde. La tête, de dimension moyenne et de forme triangulaire, a des contours arrondis ; la partie supérieure est plate et le museau est entouré de lignes circulaires, avec des joues peu proéminentes. Le cou, très musclé et puissant, est de longueur moyenne. Les oreilles, placées aux angles de la tête et inclinées vers l’avant, sont moyennement grandes, larges à la base et arrondies à la pointe ; sur le dos, le poil est court et fin et, autour, à mi-hauteur, il est fourni et long.

En général, à la pointe des oreilles, le poil se termine par une touffe (comme chez les lynx). Les yeux, très grands, sont presque ronds, inclinés vers la base extérieure des oreilles et bien écartés ; la couleur typique qui les caractérise est un jaune-vert intense. Les pattes sont grosses, rondes et très vigoureuses et se terminent par des pieds de géant et ronds ; lorsqu’elles sont tendues, les pattes postérieures sont légèrement plus longues que les antérieures.

Le dos est arqué et très long, et le ventre est rond et compact. La queue est large à la base, moyennement longue et émoussée à la pointe. La robe peut être moyennement longue ou longue, très fournie et imperméable avec un souspoil adhérent et peu abondant. Le poil paraît plus court sur les omoplates et la collerette doit être absolument abondante et vigoureuse.

 

La couleur du poil

Pour la robe du chat Sibérien, toutes les couleurs sont admises dans leurs différentes combinaisons à l'exception du lilas, cinnamon, faon et chocolat ; les catégories colourpoint sont acceptées et sont désignées par l'appellation "néva masquerade" : pour elles, le standard reste le même mais la robe diffère (seal point, bleu point, red point, crème point, seal tabby point avec ou sans blanc) et les yeux sont bleus.

 

Le caractère

Le chat Sibérien n'est plus le chat rustique des montagnes qu'il était autrefois. Désormais, c'est un chat très sociable, capable de s'entendre avec tout le monde (chats, chiens, enfants...) à condition de ne pas le brusquer et de faire preuve de douceur à son égard. Très affectueux, démonstratif et communicatif, il peut même se montrer exclusif avec son maître voire un peu pot-de-colle.

Vif et intelligent, il a des qualités brillantes de chasseur. Il peut parfois avoir certaines velléités d'indépendance et de liberté, mais cela ne l'empêche pas de vivre en appartement à condition qu'il puisse se défouler à sa guise avec des jeux, un arbre à chat et autres sources de distraction.

 

Les soins

Pour rendre les petits de Sibériens plus dociles et domestiques, il faut les mettre en contact avec l’homme à peine le sevrage terminé. Le maître doit réussir, par des caresses et des offres de nourriture, à faire comprendre à ces petits « fauves » qu’il est leur ami et veut prendre soin d’eux. De cette façon, les minous Sibériens amélioreront leur caractère domestique et, une fois adultes, le transmettront à leurs fils.

Concernant l'entretien, un brossage par semaine est suffisant, sauf pendant les périodes de mue où il vaut mieux brosser plus fréquemment afin d'éliminer le poil mort. Il faut bien insister sur les zones où des nœuds peuvent se former : derrière les oreilles, entre les pattes, le poitrail et les fesses.

 

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Le chat Chartreux

 

La beauté de ce chat, simple et raffinée, en fait un animal énigmatique et mystérieux. Le chat Chartreux, chat rustique, équilibré et pantouflard, est idéal pour ceux qui connaissent, respectent et apprécient la nature féline. Il est vif et joueur et c’est un très bon compagnon pour celui qui passe une grande partie de son temps à la maison : avec beaucoup de discrétion, le Chartreux suit de loin les mouvements de son maître et n’intervient que lorsque quelque chose le titille et éveille son attention et son envie de jouer. Chat extrêmement indépendant, il n’a qu’une seule exigence : celle d’être brossé à contre-poil.

Les origines du chat Chartreux

Le chat Chartreux appartient à l’une des races les plus anciennes. On sait qu’il a été importé en Europe de l’Orient par les Templiers vers 1110, sans savoir avec certitude si c’était de Turquie ou d’Iran.

 

Le chat idéal

Ce qui donne au chat Chartreux toute sa distinction, c’est sa douce robe gris-bleu et ses yeux couleur orange. Ces caractéristiques ne suffisent pas pour affirmer qu’un chat appartient à cette race : il ne faut pas le confondre, en effet, avec le Bleu russe ou, comme cela se produit souvent, avec l’Européen bleu.

La corpulence du Chartreux est massive et robuste. Il a une poitrine large et importante, des épaules amples et musclées, des pattes courtes à l’ossature fine et des pieds ronds et petits. Sa tête est très grosse et ses joues bien développées ; la partie inférieure des joues, pleines, rondes et basses, confère à la tête la forme d’un trapèze renversé et arrondi ; le museau, pas pointu, semble étroit par rapport à la tête ; les coussinets porte-moustaches sont très développés, ce qui, avec le pinch, donne au Chartreux une sorte de sourire et une expression douce et fascinante. Les oreilles, de taille moyenne, étroites à la base et arrondies à la pointe, sont placées haut, droites sur le crâne.

Les yeux, de forme ronde et de couleur orange ou cuivre intense, sont grands, ouverts, vifs, attentifs et très expressifs. Le nez est droit, large et de couleur gris ardoise ; les coussinets des pattes sont gris avec des tonalités de rose ou de marron. La queue est épaisse à la base et a tendance à s’affiner légèrement à l’extrémité ; pas trop longue, elle est arrondie et de couleur identique à celle de la robe.

Le poil est brillant, fourni et ne retombe pas car il est soutenu par le sous-poil, lui aussi très abondant et légèrement rehaussé. Sa fourrure laineuse et particulièrement imperméable permet à ce chat de s’adapter à n’importe quel climat et de bien supporter l’humidité. Le mâle adulte a des dimensions supérieures à celles de la femelle (il peut atteindre 10 kg).

 

La couleur du poil

À la naissance, le poil du chaton est rayé : peu à peu, les marques tabby pâlissent jusqu’à laisser une couleur bleu uniforme sur la robe ; malgré cela, les sujets plus jeunes peuvent présenter des rayures, surtout sur les anneaux de la queue. La couleur du chat Chartreux est caractérisée par des nuances bleu-gris qui peuvent varier de la couleur cendre à l’ardoise.

Dans le standard officiel, n’importe quelle tonalité de couleur est admise, mais la plus appréciée est un bleu-gris clair. Il ne doit pas y avoir de différence de tonalité entre la robe et le souspoil : la robe doit sembler uniforme et sans ombres. La présence de reflets brun-roux, de rayures ou de taches et de poils blancs constitue un défaut. Sous les rayons du soleil, par un phénomène de réfraction, la fourrure prend des nuances bleu-violet.

 

Le caractère

Le caractère du chat Chartreux est typique du véritable félin : réservé et fuyant. Ce n’est pas un animal envahissant, il est très équilibré et très calme et tolère très facilement la solitude. Il est doux et affectueux mais n’aime pas être traité comme un ours en peluche : il est digne et désire être respecté ; c’est lui qui décide du moment de jouer, de faire des câlins ou de se reposer.

Ses manifestations d’affection sont réservées aux occasions spéciales et c’est pourquoi chacun de ses gestes est si précieux. Il reste volontiers sur les genoux d’une personne tranquillement assise devant la télévision et ne dédaigne pas de s’installer sur les épaules.

Le Chartreux, grâce à sa sympathie et sa douceur, a tendance à conquérir l’affection de toute la famille. En général, le mâle est plus tolérant et débonnaire que la femelle, qui est souvent plus timide et réservée, mais pas au moment de la mise bas : en effet, elle recherche obstinément la présence de son maître au moins jusqu’à la naissance du premier chaton. Ce n’est pas un chat bruyant et son miaulement est très curieux : soumis, gentil et au son agréable.

 

Les soins

La structure corporelle, la coloration des yeux et de la fourrure ne s’avèrent définitives que vers l’âge de trois ou quatre ans. Celui qui choisit un chaton Chartreux ne doit pas ignorer sa nature courageuse et de chasseur et devrait donc vivre dans un lieu où ce chat puisse mettre en pratique son habileté inimitable. Il est donc adapté à la vie à la campagne où il chassera même les plus gros rats mais, étant donné sa nature tranquille, il s’adapte aussi très bien à la vie en appartement à condition qu’il dispose d’une terrasse, d’une cave ou au moins d’un grenier.

En ce qui concerne l’alimentation, il n’a pas de besoins particuliers. Il faut juste lui servir de la viande, associée à du riz et des légumes, et découpée en petits morceaux pour éviter qu’en mastiquant, les joues ne se développent de manière exagérée.